Un séjour en Argentine aurait été comme un maté sans sa bombilla sans un séjour dans une estancia. La semaine dernière, nous avons donc bravé les 3 heures de bus puis l'heure et demie de voiture sur une piste de terre pour atteindre cette fameuse estancia...
Mais qu'est-ce qu'une estancia ? C'est simplement une ferme (souvent perdue) entourée de plusieurs hectares de "pâturage" pour les bêtes, et de champs. Dans notre cas, l'estancia Puesto Viejo ne pratique que l'élevage et compte des chevaux, des vaches, des chèvres et des poules, et accessoirement des touristes.
L'estancia Puesto Viejo est perdue au milieu des petites montagnes de Córdoba, pas très loin de la Cumbre, réputée pour sa piste de décollage de parapente, et du cerro Uritorco, célèbre quant à lui pour sa piste d'atterrissage d'OVNI. Un cadre insolite donc.Mais qu'est-ce qu'une estancia ? C'est simplement une ferme (souvent perdue) entourée de plusieurs hectares de "pâturage" pour les bêtes, et de champs. Dans notre cas, l'estancia Puesto Viejo ne pratique que l'élevage et compte des chevaux, des vaches, des chèvres et des poules, et accessoirement des touristes.
Je disais que l'estancia était perdue, ceci implique pour le touriste de faire ses courses en prévision (ce que nous n'avons pas manqué de faire, on aurait d'ailleurs pu rester une douzaine de jours de plus), et de s'adapter à l'organisation du lieu :
- Les douches de 19h à 22h, l'eau chaude étant assurée grâce à un poële à bois.
- Utilisation minimale de l'électricité, celle-ci étant fournie par un seul et unique panneau photovoltaïque.
- Des fins de nuit fraîches, personne ne se levant au milieu de la nuit pour ré-alimenter notre petit poële.
Dès notre arrivée, nous avons pu faire un petit tour du propriétaire, à cheval. Je vous parlais de pâturages, concrètement la végétation est plutôt ingrate, piquante disons. Voire très piquante mais ça tombe bien, un pantalon en moins c'est plus de place dans la valise !! Ce fut une jolie promenade, même si certains chevaux étaient plus tranquilles que d'autres. Celui d'Antoine ne faisait que manger, le mien ne connaissait que le trot... Je suis descendue de cheval, légèrement arquée, ce qui n'a pas manqué de faire rire Juan, l'un des deux gauchos.
Le lundi matin, petit tour du côté de la rivière pour aider Juan et Alfredo à nettoyer le canal. Concrètement, le travail consistait à enlever le trop plein de purin. Ma chaussure s'en souviendra :) Après cette matinée de balade (au final nous n'avons pas fait grand-chose), une petit sieste et une nouvelle courte ballade.