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samedi 30 janvier 2010

Première impressions

au cimetière de Ricoleta

Tout d'abord, ceux qui me connaissent bien seront qu'un miracle a eu lieu hier : je me suis acheté des chaussures (des sandales pour être précise). La sainte qu'il faut remercier s'appelle Pauline.

Hier après-midi, je suis allée me promener à Puerto Madero accompagnée de Marie et ce matin, j'ai fait le tour de la feria (sorte de marché de la création) à la Plazia Francia, située à côté du cimetière de Ricoleta (équivalent latino-américain du Père-Lachaise). Enfin, j'ai visité le premier étage du Museo Nacional Bellas Artes.

Je vous livre quelques impressions en vrac.
Buenos Aires est une ville bruyante, aux trottoirs parfois bien cabossés mais il fait bon vivre. Un système complexe de bus (chaque ligne dépend d'une compagnie différente) dessert la ville et est très bien supplée par des taxis peu chers et nombreux. Les argentins sont faciles à aborder et répondent avec douceur. Les regards des hommes sont peu discrets, voire accompagnés de quelques paroles le plus souvent agréables. A les entendre, on croirait faire tourner la terre.
Les argentins s'habillent comme les européens, càd en ce moment, au vu de la chaleur, assez légèrement. A la différence près, qu'ils s'habillent bien : pas de taches, pas de complexes, pas de besoin de s'exhiber, mais pas non plus beaucoup d'hésitations sur les décolletés.
La sonnerie des SAMU et ambulances est la plus drôle que j'ai jamais entendue. On dirait le bruit d'une game-boy.

On dit que les argentins ne mangent pas de fruits et de légumes. c'est faux. On peut en trouver partout.
On dit que les argentins servent au restaurant d'énormes bouts de viande. C'est vrai. En voici la preuve :

vendredi 29 janvier 2010

Début de la vie argentine










devant la terrasse de la maison



La matinée fut consacrée aux courses, épilation et autres choses de ce genres... Il y a des supermarchés un peu partout qui sont assez bien achalandés. On y trouve de tout, comme chez nous, et pas pour très cher.
Cet après-midi, balade en ville, achat de sandales, visite de l'ILEE où j'ai réservé une semaine de cours à partir de lundi.
Je me fais peu à peu au 4h de décalage et encore plus doucement à la chaleur. Et vous aurez des photos de personnes quand j'arrêterais d'en faire des floues !
Bon we à vous !

Athlète ? En tout cas, sur la ligne d'arrivée !

Un grand coucou à tout le monde de Buenos Aires !

Je suis très bien arrivée, accueillie chaleureusement par Pauline et l'ensemble des colocataires du 460.

Le voyage s'est très bien déroulé. TAM et LAN se débrouille assez bien pour rendre le voyage agréable. On a la télé individuelle, de bon repas (des raviolis), couverture... Même s'il est difficile, je trouve, de dormir en position assise (fesses en compote). Finalement, quelques turbulences entre Sao Paulo et Buenos Aires, mais deux très beaux atterrissages. Seule l'attente entre les deux vols était excessivement longue.
Contrairement à ce que vous a prétendu Antoine, Anne l'andouille est partie sans sandwich... Or comme tout le monde le sait, entre 6h du matin et 16h de l'après-midi, il existe un temps consacré généralement au remplissage d'estomac.. 10 euros le sandwich à Sao Paulo, ca fait mal.
Un conseil pour les suivants : prévoyez un pique nique qui supportera les 12 premières heures de vol et évitera de mourir de faim avant le vol suivant.

Pour finir ce voyage, j'ai pris un taxi avec 3 françaises rencontrées à l'aéroport. Elles s'en vont demain à Bariloche pour un trekking d'une semaine. J'ai fini le chemin (de leur auberge au 460) à pied. Je me fond parfaitement dans la population locale, effectivement très européenne. Je vous en dirai plus sur la ville ce soir.

Le grand (grand) changement à noter est ... la chaleur !!! J'ai vu de la neige dans Paris mardi dernier et là, je suis en pleine canicule..

Et pour bien commencer ma vie latinoaméricaine, Pauline m'a emmenée à un concert d'Onda Vaga. Très tonique, ils offrent une musique dansante, beau mélange de cuivre et de voix. Il est étonnant de voir cette rangée de bouche ouverte en parfait accord avec guitare et cuivre. Leur propre site parle d'un mélange rumba-cumbia-reggae-folk-rock-tango. Je ne trouve pour l'instant malheureusement pas de lien intéressant pour que vous puissiez entendre à votre tour; mais je me mets en quête d'un CD. Il faudra alors attendre août !

jeudi 28 janvier 2010

Trêve de plaisanteries

Place aux vraies informations, j'imagine que si vous consultez ce blog c'est que vous êtes comme moi au bord de l'apoplexie et que ce ne sont pas des blagues vaseuses que vous attendez.

Anne est partie !
Elle a décollé hier soir à 21h00, là, après 12h de vol, elle devrait être à Sao Paulo où elle fait une escale de 10h (!) avant de redécoller et d'arriver à Buenos Aires en fin d'aprem (heure locale, soit vers 22h heure française).
Elle est attendue par Pauline Jeanjacquot, une amie d'amie super sympa qui a d'emblée proposé à Anne de l'héberger. Son adresse est 460 Calle Pasco, esquina Belgrano y Pasco.



Voici l'article wiki consacré à ce quartier : http://fr.wikipedia.org/wiki/Balvanera

Je l'y rejoindrai le 8 février, et Pauline le 11.

Ici Paris, je rend l'antenne, à vous Buenos Aires.

Les astuces de Nanou

Et voilà, une fois de plus Anne a une longueur d'avance...
Une telle vitalité est le fruit d'une longue accumulation de petits "trucs" qui font la différence et dont Anne a le secret.
Un exemple ? Là où tous les passagers du vol JJ 8097 de la TAM LINHAS AEREAS ne mangerons que ceci,



Anne a prévu le coup et emmené un petit pique-nique :



Anne arrivera-t-elle à être surclassée en business en soudoyant le steward avec une cuisse de poulet roti ?
Nous le dévouvrirons au prochain numéro !!

mercredi 27 janvier 2010

Nos trois athlètes sont sur la ligne de départ, l'excitation monte !!! Un, deux, trois, partez. Et c'est le grand départ pour Nanette qui prend une longueur d'avance. Oh oui Oh oui, allez Anne !! Nos deux autres attendent leur tour avec un stress d'autant plus grand !!! Les conditions météorologiques sont optimales, mais cela ne nous regarde pas.