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samedi 27 février 2010

Cueva de los Manos

Los Antiguos est un oasis dans le désert et ce fut, sans aucun doute, un véritable plaisir de s´y arrêter. Mais il faut bien avouer qu´il recèle peu d´activité pour trois compères avides de découvertes. Nous avons donc filé à Perito Moreno (la ville) rejoindre une excursion nous permettant de visiter la fameuse Cueva de Los Manos. Mais comme souvent quand on se décide en vitesse à la dernière minute, nous n´étions pas au point. La señora nous réserva bus et excursion mais ne trouva pas d´hôtel pour nous accueillir le soir.
Après un difficile réveil (5h du matin) pour attraper le bus joignant les deux villes, nous disposions d´une heure pour parcourir de long en large la ville pour trouver un hôtel et déposer nos bagages. Mission accomplie avec 5 minutes de large. Ouf !

Après une heure et demie de piste rocailleuse dans la steppe, nous nous trouvâmes devant un étrange paysage surgi de nulle part : un énorme canyon où coule un joli rio, et débutâmes réellement notre balade. La Cueva de los Manos est un site archéologique protégé depuis 1999 en tant que patrimoine de l´humanité présentant en plein air des mains - comme vous vous en doutiez - peintes. En réalité plusieurs grottes de ce type existent le long du canyon, mais celle-ci est la plus connue, car la mieux conservée et surtout la seule dont l´emplacement est divulgué !



Il fut un temps où ces contrées étaient plus vertes et des troupeaux de guanacos s´y promenaient au rythme des saisons. L´homme des cavernes, qui les suivait, a laissé ses empreintes sur les murs de cet habitat naturel. Les plus vieilles peintures ont 9 000 ans, les plus récentes datent de 1300. La plupart d'entre elles ont été réalisées simplement en posant la main (parfois pleine de peinture) sur le mur et en crachant un mélange de pigment naturel et d´eau. Elles sont donc en négatif. On trouve également des scènes de chasse de guanacos. Les armes utilisées ressemblent aux bolas, sorte de lasso aux extrêmités attachées à une boule, qui s´enroulent autour des pattes de l´animal. Enfin, il faut noter la présence de deux pattes de guanacos, des lézards, d´une main à six doigts et même de tentatives d´art moderne !




Après la visite, nous avons fait un petit tour dans le canyon. Superbe. Des gauchos préparaient un feu dans l´ombre des saules (importés) tandis que nous escaladions une dune de sable noir et remontions ces énormes falaises pour retrouver notre camionnette.



Il fut rapidement convenu de courir jusqu´au locutorio de la ville pour enfin vous donner des nouvelles. La déception fut à son comble. Non seulement, internet faisait semblant de nous laisser un accès au blog - d´où notre teaser-, mais en plus, nous avons rencontré la première argentine non aimable. Et celle-là rattrape pour tous les autres. Tant pis !
Au lit, demain il faudra se lever tôt pour 12h de voyage...

Petite note : nous avons écrit deux messages dans la journée. Ne ratez pas les Ponatoi à la ferme !

Ponatoi à la ferme

Après un long dimanche passé à nous muscler le popotin à bord de ce bolide un peu tape-cul, nous sommes arrivés dans l'oasis qui nous faisait tant rêver (surtout moi en fait), réputée pour ses champs aux fruits et légumes si divers et si appétissants. Les fruits et légumes sont effectivement la spécialité du coin et nous avons eu droit à une relation privilégiée avec ce légume que j'aime tant, l'ail... Bon effectivement on aurait préféré les pêches, les cerises ou les fraises mais bon on n'allait pas rouspéter quand même !!!
Eh oui parce qu'on choisi, comme le Lonely le conseillait, l'Albergue Padilla. Il y est dit que si l'on souhaite participer à la cueillette des cerises, il ne faut pas hésiter à en parler avec Eduardo le maître des lieux. Sitôt levés, Antoine est donc allé s'enquérir auprès de notre ami Eduardo des différentes activités possible, celui-ci nous a du tac-au-tac proposé de nous conduire dans sa chacra (ses champs) à bord de son pick-up. On ne savait pas trop ce qu'on allait pouvoir y faire mais bon on a sauté sur l'occasion, et dans son pick-up du même élan. Et nous voilà au milieu des champs en train de ramasser (je connais pas le terme technique) de l'ail. Armés de sécateurs et d'une brouette, nous avons pu faire la connaissance de Luis, pas très bavard mais très sympathique !!! On a théoriquement appris beaucoup de choses sur l'ail mais n'ayant pas tout compris je ne m'aventurerai pas à le retranscrire au risque de perdre toute crédibilité.


Au terme d'une petite heure de dur labeur :), Eduardo nous a invité autour de sa table à partager un repas fameux : De la truite saumonée au roquefort dégustée avec un vin rouge du coin (que nous avons amplement goûté, aidé par Eduardo). Anne a beaucoup apprécié !!


Petite recette pour Caro et Dim : Vous mettez la truite dans un plat (ici elle pesait 5 kg mais c'est pas grave si c'est moins), vous recouvrez d'oignons, vous passez au four 15 min, vous la ressortez du four juste pour ajouter des rondelles de tomates, vous réenfournez, vous ressortez quelques temps après pour recouvrir de fromage crémeux et de petits bouts de roquefort, vous réenfournez et c'est prêt !!

Nous avons partagé ce repas avec Luis, Eduardo, Jorge et Suzanna. Jorge et Suzanna, un couple de Buenos Aires en vacances ici pour pêcher, nous a ensuite baladé en voiture nous faisant profiter de tous les points de vue de la ville. Adorables !!!


Une très très bonne journée !!!

jeudi 25 février 2010

La Ruta 40

Dimanche matin dernier, nous avons la larme à l'oeil fait nos adieux au Fitz Roy pour prendre le bus, direction Los Antiguos, soit un peu plus de 400 km de route.
400 km, c'est un peu la porte à côté me direz-vous, dans un pays de plus de 4000 km de long !
Oui mais voilà, il s'agit de 400 km de la route 40.
Il s'agit d'une route un peu...spéciale, si spéciale que certains se rendent en Argentine spécialement pour la parcourir. Elle fait plus de 5 224 km, commençant en Patagonie au niveau de la mer, traversant 20 parcs nationaux, 18 cours d'eau importants, reliant 27 cols andins et montant jusqu'à un peu plus de 5 000 mètres d'altitude.
Sur la carte si dessous elle apparait en rouge et vous pouvez voir notre trajet, grosso modo entre El Calafate et Perito Moreno, au Sud-Ouest



Cette partie de la Ruta 40 est à 90% une piste chaotique traversant une pampa désertique, peuplée de choiques (sorte d'autruches) et de guanacos (un peu comme des lamas mais moins poilus) qui détalent à notre passage. La végétation est quasi exclusivement composée de petites touffes d´herbes piquantes, le vent provoqué par l'absence de relief et la sécheresse ne permettant pas aux arbres de pousser.



Le bus ne pouvant décemment pas dépasser le 40 km/h au vue de l'état de la piste, nous avons eu le temps d'admirer le paysage, étonnamment fascinant... Enfin de tenter d'admirer parce que vu l'état du bus, ce n'était pas chose aisée !
Comme vous pouvez le voir, le bus était entièrement recouvert de poussière du trajet précédent, ce qui a provoqué la colère de certains passagers, qui ont commencé à fomenter une mutinerie.



Alors les argentins étant naturellement difficiles à comprendre, lorsqu'ils s'engueulent ça devient mission impossible. J'ai vaguement compris "On n'est pas du bétail" et "Si vous voulez vous pouvez toujours déposer une réclamation" mais j'ai dû rater l'essentiel.
Toujours est-il qu'au bout de quelques minutes le bus s'est arrêté et toutes les vitres ont été laveés. Toutes ? Non car les dernières, celles du fond du bus (les notres) étaient trop petites pour la raclette et nous avons cahin-caha poursuivi notre périple derrière une pellicule de boue.



Le bus bondissait joyeusement d'un nid de poule à un autre, si bien qu'il était impossible de lire ou de se livrer à une quelconque activité impliquant un tant soit peu de stabilité.
Toutes les 3-4 heures, le bus s'arrêtait dans une station service perdue au milieu de la pampa, à mille milles de tout lieu habité. Les familles qui tiennent ces établissements doivent vraiment avoir une vie étrange !
Voici une photo prise dans l'estancia "La Siberia", un concentré de famille argentine traditionelle : les jeunes jouent au foot pendant que les vieux (au fond) boivent le mate et faisant griller un mouton, épluché et planté devant un feu de bois. Il y avait même un tatou en train de dormir au fond de la poubelle !



Puis le bus reprenait sa route, s'arrêtant et reculant de temps en temps pour prendre de l'élan afin de franchir une grosse flaque sortie de nul part.
Finalement, au bout de 15 (longues) heures, nous arrivâmes à bon port.

C'aurait pu être pire, la señora de l'albergue où nous avons dormi nous a raconté que la semaine dernière il avant tant plu que le bus n'arrêtait pas de s'embourber et que les passagers devaient régulièrement descendre pour pousser. Ils ont mis 25 heures pour arriver.

mardi 23 février 2010

Allo la Terre ?

On est désolé de ne pas pouvoir vous raconter plus en détail nos aventures du moment mais nous sommes confrontés à certains problèmes techniques, la Patagonie étant plus familière avec le concept de pigeon voyageur qu'avec celui d'internet...
Un petit teaser :
Depuis le dernier message, nous avons pris le bus depuis El Chaltén hasta Los Antiguos via la ruta 40... si vous voulez une description avec plein de détails croustillants du trajet, envoyez nous des commentaires (une limite minimale de 3 commentaires sera nécessaire pour valider la demande).
Ensuite la journée d´hier ayant été...inattendue (ou "Si les chauffeurs de bus aiment bien Anne, les agriculteurs aiment bien Pauline") un minimum de 5 commentaires sera requis pour connaitre la suite.
Enfin aujourd'hui nous sommes allés visiter un site de l'UNESCO au fond d'un canyon (vous voulez savoir lequel ? 6 commentaires...)
Enfin, de toute facon on vous racontera tout, on veut juste vous lire un peu vous aussi parce que vous nous manquez.
Gros bisous !!!

samedi 20 février 2010

Toujours a El Chalten

Et oui toujours a El Chaltén, on ne s'en lasse pas...
Si le dernier message date un petit peu c'est parce qu'on a tenté une nouvelle expérience : camper dans les Andes, en Patagonie...
Cette expérience pourra éventuellement être reproduite, mais avec un matériel adapté ! La nuit a été longue, dure (pas de tapis de sol) et très fraîche !!! Aujourd'hui c'est donc jour de repos pour récupérer nos esprits et nos jambes. Pour se reposer dans de bonnes conditions, on a choisi de changer d'auberge, l'autre étant un peu bruyante et donnant un peu l'impression d'être dans une caserne. La nouvelle est toute mignonne.

Donc cette expédition dans le Parque...
Niveau faune et flore on est des pros maintenant, armés de notre petit guide, on a démasqué toutes les petites fleurs et les petites bêbêtes, même les plus grosses comme celle que vous verrez en photo, et on a vu plein de condors !!!
Niveau paysage c'était le top, on a alterné glaciers, lacs, savane, forêts... C'est réellement incroyable cette diversité ! En revanche, le Fitz Roy est resté caché une bonne partie du temps. Mais au fait on parle du Fitz Roy mais c'est qui celui-là ? J'en ai entendu parlé la première fois dans Adios Tierra del fuego de Raspail (très bien) et Ça m'a fait rêver. Fitz Roy était le capitaine du Beagle, un bateau qui avait à son bord des scientifiques chargés d'étudier la Terre de Feu, il y avait parmi ces scientifiques un certain Darwin, qui apparemment n'était pas très sympatique... en tout cas avec les autochtones.



Le deuxième nom du Fitz Roy est Chaltén soit "la montagne qui fume" en Mapuche. Ce sont les nuages du Pacifique qui s´accrochent sur son pic et non pas les volutes d'un volcan, comme l´ont cru les premiers colons.



Bisous

mercredi 17 février 2010

Arrivée à El Chalten

Nous avons quitté El Calafate pour El Chalten lundi matin. Cette petite bourgade se situe au nord et surtout à l´interieur du parc Los Glaciares. L´ensemble du parc a été classé patrimoine de l´humanité par l´UNESCO pour ses glaciers. Toutes les précautions sont prises pour le garder le plus naturel possible. L´organisation est impeccable. Jamais vu ça. C´est très agréable d´être ainsi dans un aussi bel endroit resté parfaitement sauvage avec des animaux aussi peu craintifs.

miam !

Si lundi a été consacré au repos et au repas, mardi nous a permis par son très beau temps une rando sur lomo del Pliegue Tombado d´où on a une vue panoramique sur le massif environnant. Deux pics en sont particulièrement connus : Le Cerro Torre et le Fitz Roy. Ce dernier est réputé pour sa difficulté. Le granite très compact requiert un haut niveau d´escalade et les conditions climatiques sont généralement extrêmes. Si aujourd´hui des centaines de personnes montent sur l´Everest, le Fitz Roy n´est grimpé qu´une fois l´an. Le voici à droite de la casquette d´Antoine, puis d un peu plus près et enfin, avec nous trois et le Cerro Torre (le plus pointu)



Parmi les surprises de tout voyage, sachez qu´il est possible d´avoir dans le jardin de son hôtel une piste d´atterrissage pour hélicoptère. Si, si. Ca surprend.


lundi 15 février 2010

Lago Roca


Reprenons maintenant les evenements dans le bon ordre. Nous sommes donc arrives jeudi soir. Vendredi nous avons fait le tour d'El Calafate et de la reserve ecologique. Les paysages sont magnifiques, la ville plutot desordonnee. Il n'y a pas deux maisons identiques, cela donne un ensemble tres heteroclite, et surtout surtout il y a des chiens!!! Exactement comme le montraient Bombon El Perro ou Historias Minimas (A voir!!). Samedi, nous avons donc sillonne le glacier qui nous faisait tant reve et hier nous sommes alles au Lago Roca. Le Lonely Planet indiquait une randonnee comprenant 3h30 de montee eprouvante permettant d'atteindre le Cerro Cristal. Effectivement c'etait eprouvant, 24h apres, certains de nos membres sont d'ailleurs encore eprouves, les mollets, les cuisses... Mais c'etait magnifique !! A chaque pause (assez nombreuses), il suffisait de pivoter pour s'extasier devant le Perito Moreno sur la gauche, les lagos Argentino et Roca face a nous avec leurs couleurs si differentes et le Cerro Frias sur la droite... On doit reconnaitre qu'on s'est arretes avant le sommet, le vent devenant trop froid...


En attendant le bus, nous avons fait une petite pause dans une sorte de bar. On a demande s'il etait possible de boire du mate, ceci n'etant pas dans la carte, la serveuse nous en a offert du sien. Antoine et moi avons ete convaincus, Anne presque, il va maintemant falloir que nous nous equipions. Quand cela sera fait (et qu'on aura une meilleure connexion) on vous fera un petit cours.

Petit retour en arrière


Ouh la la ça va devenir un peu difficile a suivre. Je vous explique : le message precedent concernait notre expedition de samedi mais vendredi nous n´avons pas chome non plus, et en regardant les photos j'en ai trouve de tellement jolies que je voulais aussi les mettre sur le blog.... Elles ont ete prises dans la reserve ecologique de El Calafate, juste a cote du Lago Argentino. On ne les voit pas sur ces photos mais nous y avons observe des flamants roses, des chevaux et toutes sortes d'oiseaux... En revanche ce qu'on y voit ce sont les marguerites et une nanette, espece tres rare que nous avons eu la chance d'observer de pres. Soyez indulgents quant a nos messages, les ordinateurs sont tres tres lents !!!

samedi 13 février 2010

Le Perito Moreno

Il faut bien vous avouer une chose. Le facteur déclenchant de toute cette histoire, ce par quoi tout a commencé, c'est un poster dans une cuisine, celle de Nathalie Bourgeois pour les intimes.
Celui d'un glacier dantesque trônant sur un lac d'un bleu laiteux, le tout au bout du monde.

Ben je peux vous dire que réaliser ses fantasmes, c'est trop trop trop bien !!
Laissez nous vous raconter...

On a commencé la journee par une balade le long du front du glacier histoire d'apprécier la bête. Plutôt impresionnante : 30 km de long, 5 km de large pour 170 m de hauteur (dont 60 m émergés)



Comme le glacier vit (il avance en moyenne de 2 m par jour), il ne cesse de craquer, des pans de glaces énormes tombent casi continuellement dans le Lago Argentino, soulevant des gerbes d'écume. Pour continuer la parenthèse glaciologique, le Perito Moreno est aussi connu pour sa "rupture". Je m'explique.
Le mur de glace du glacier avance en divisant le Lago Argentino en deux, formant une digue naturelle. Au bout d'un certain temps, les eaux, alimentées par la neige, exercent une pression telle qu'elles explosent le glacier pour se frayer un chemin. Cet effondrement spectaculaire du front du glacier s'effectue cycliquement. Sa fréquence n'est pas régulière, elle peut prendre de une année à une décennie.
Voilà, j'arrête de vous embêter !
Où en étions nous ?
Après avoir pris un bateau pour traverser le lac, nous avons chaussé des crampons pour grimper sur le glacier (avec un guide, faut pas déconner). Ce fut la balade la plus étonnante que j'ai jamais faite.
D'abord, cette glace est bleue. Pas un peu bleuté, on aurait cru qu'une usine d'encre de chine déversait ses stocks sur la glace.



Le contraste entre le glacier très clair et les montagnes noires entre lesquelles il avance donne une impression de bout du monde (peut être pas qu'une impression d'ailleurs) plutôt grisante.
Difficile à décrire. Ces quelques photos sont plus claires :)



Bref, nous sommes rentres fourbus. Mais heureusement pour se remettre, les guides nous ont offert un verre de whisky avec des bouts de glace du Perito Moreno.


Bref, une journée bien remplie !
On vous fait de gros bisous !!!

ps : On essaie très fort de s'adapter aux coutumes locales mais des fois on a du mal, si vous pouviez nous aider sur celle là :

Ah la la les Argentins

Juste un petit message rapide avant un plus long sur notre journee incroyable !!! Je viens de recevoir un coup de telephone trop drole a l'auberge et je voulais le partager parce que les autres sont dans la chambre. On revient d'une excursion pour laquelle on avait un bus et un chauffeur dedie. Anne a fait plusieurs sourires a ce chauffeur qui vient de m'appeler, je ne comprenais rien a ce qu'il voulait jusqu'a ce que je comprenne qu'il voulait inviter la fille aux cheveux longs a boire un cafe. Premiere deception, je suis celle aux cheveux courts :), deuxieme deception, Anne est actuellement dans la chambre avec son copain :), troisieme deception, j'ai aussi un copain :))) Parce qu'il a quand meme eu le toupet de me demander, apres tout ça, si moi par hasard j'etais pas libre... Ah ces Argentins ils perdent pas le Nord !!

vendredi 12 février 2010

Troisieme premier jour

Impression tres etrange que de decoller sous la neige et d'atterrir sous le soleil ! Et sentiment etrange aussi de survoler des paysages comme ceux du Bresil... A l'arrivee les epaisseurs sont tombees et il a fallu s habituer a la chaleur, ma tete rose en dit long... Et oui nous avons attendu le deuxieme avion sous un arbre mais ce n etait pas sufismment ombrage... En tout cas partir sous la neige et manger 13 heures apres un brugnon et une glace c est le top quand meme... Et des empañadas... (clin d'oeil gastronomique)
Le deuxieme vol s'est fait a bord d'un avion d'Arerolineas Argentinas, on s'y est fait un copain comme vous pouvez le voir... Ca vibrait un peu au decollage mais l arrivee a ete tellement magique qu'on n'a pas (trop) eu peur...Une image de l'arrivee :

Maintenant on va aller faire un tour en ville pour chercher des infos et des vivres...
Desolee pour les fautes papa mais c'est dur de taper sur un clavier Qwerty espagnol...
Hesitez pas avec les commentaires ça fait plaisir...

jeudi 11 février 2010

¡¡ Et de trois !!

Je suis fatiguee... Apres 13h de vol, une pause de 7h a Buenos Aires et un autre vol de 3h, nous voila repus et prets a aller affronter une bonne nuit de sommeil!! Mis a part mon accent et un joli coup de soleil sur le visage, tout s'est tres bien passe!! Nous ecrirons un message plus long demain matin... Bisous

mercredi 10 février 2010

Le jour le plus long

Et de deux !!

A y est !! je suis à Buenos Aires !! Ce voyage fut horrible. Pauline, tu as intérêt à savourer ton vol direct !
Après 12 heures de vol jusqu´à Sao Paulo, j´ai attendu plus de 15 heures dans le terminal, l´avion pour Bsas ayant "quelques" heures de retard. Je n´ai jamais été aussi près de la crise de nerf...
Pis la cerise sur le gateau fut le taxi, partagé avec un couple de français, compagnons de douleur.
Vu que l´on était trois je suis passé devant. Grave erreur... pas de ceinture, tous les cadrans du tableau de bord cassé (sauf le compteur de tour), le chauffeur taré qui double n´importe comment, par la droite, en slalom, sans les mains...
A un moment, alors que je me donnais plus très longtemps à vivre, son téléphone sonne, il décroche. -10 min sur l´espérance de vie. Deux minutes plus tard, un deuxième tel sonne. Il décroche.
32 heures de voyage dans les pattes, à la place du mort dans un taxi fou à 150 sur l´autoroute (estimation vue que le cadran était cassé) qui slalome entre les voitures un portable dans chaque mains.
Bienvenue à Buenos Aires.

Sinon j´ai bien retrouvé ma Nanou et on a fait un gros dodo. Voilà.
Pis là on va se promener.

ps : il fait chaud.

dimanche 7 février 2010

¡ Viva el bife de chorizo !

Comme promis, je découpe à présent mes messages.

Pour ceux qui ont suivis, je vous présente mon école et l'immeuble en réfection juste à côté. Il y a de quoi avoir peur, non ?



Voici l'ambassade française, survivante de la percée de l'avenue du 9 juillet.



Cette immense avenue de plus de 125 mètres de large a conduit à la destruction de 33 patés d'immeubles, expulsion facilitée par le régime dictatorial en place.

Un peu de sérieux avec cette peinture de la place de Mai.



Lors de la dictature, les femmes se sont mis à tourner autour de cette place pour protester contre les disparitions de leurs époux, frères et enfants. Pendant 25 ans, elles ont tournées, au péril de leur vie, pour qu´on leur rendent au moins les corps.

Le reste.. la prochaine fois !

¡ Viva el carne !

Alors.. après l´averse ? Eh ben, il fait moins chaud ! Il faut dire que quand il pleut ici, il pleut pas à moitié ! De véritables pluies diluviennes ! L´autre énorme avantage de ce genre de pluie, c'est que ca ne dure pas.
Bon, question visite, j'ai vraiment freiné l´allure. Je vous propose donc aujourd´hui une sélection de photos commentées.


Les argentins ont beau être d'anciens latinos, ils sont loin d'en avoir toutes les caractéristiques. La preuve est en de cette très belle file d'attente. C'est fou de croiser des gens patiemment les uns derrière les autres à attendre... le bus !

J'ai eu la chance ces derniers jours de voir deux fois du tango. Lors de la première soirée, une troupe professionnelle a fait un show en trois temps. Un temps consacré au tango classique (plus tendre), puis au tango plus sanguin et enfin un tango-contemporain. J´ai adoré les deux premiers. La troisième partie beaucoup moins. Le tango demande beaucoup de prestance, ce qui change énormement du relachement nécessaire au contemporain.

La deuxième soirée était dans une milonga (bar à tango). Pour être plus précis dans la première milonga qui a réouvert après la dictature. Le prof de Marie (française rencontrée ici prise d'une passion nouvelle pour cette danse) y faisait un show. Je tente de vous le livrer.


La galeria pacifico sorte de nouvelles galeries argentine. On trouve énormement de galeries avec des magasins de vêtements, principalement sur la calle Florida. Certains de mes colocs disent que les argentins sont fans de ce genre d'endroits. Ses étonnantes fresques ont été executées par Berni, Spilimbergo, Castagnino et Robirosa.